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ENVIRONNEMENT ET DÉVELOPPEMENT DURABLE


LECTURE DU RAPPORT ENTRE LA MONDIALISATION ET L?ECOLOGIQUE

          De toutes les façons la mondialisation a des effets négatifs sur l’environnement de sorte qu’avec pareille allure, le monde aura du mal pour sortir du chaos. La mondialisation est bonne pour la croissance, mais pas pour l'environnement, constatent les économistes réunis lors d'un séminaire organisé le 9 décembre par le Conseil d'analyse stratégique. Administrateur à l'Agence internationale de l'énergie, Cédric Philibert lance le débat : ''la mondialisation se définit par l'intensification des échanges et par leur spécialisation. Quant à savoir si elle est bonne pour l'environnement, les réponses sont contrastées. Selon la courbe de Kuznets, au début de la phase de croissance, les atteintes à l'environnement se multiplient, puis les choses s'inversent. Sauf pour les gaz à effet de serre. Ils ne diminuent pas avec la croissance, au contraire. D'autant qu'ils n'ont pas de conséquences locales''. D'une part, l'augmentation en volume du commerce entraîne automatiquement plus de pollution. D'autre part, ce sont surtout les consommateurs du Nord qui touchent le dividende environnemental de la spécialisation, tandis que la pollution se poursuit chez les producteurs du Sud. Ainsi, le Japon et les nouveaux pays industrialisés asiatiques ont reporté le coût en pollution et en dégradation des ressources naturelles de leur industrialisation sur les pays producteurs de matières premières au bas de l'échelle de la spécialisation internationale. L'horizon de temps qui permettrait aux « perdants sales » de se transformer en « gagnants propres » reste indéterminé. Et, entre temps, les gaz à effet de serre s'accumulent. Alors, le commerce international devrait-il s'organiser au sein d'accords sectoriels collaboratifs entre Nord et Sud, mettant en avant des échanges de technologies propres ?

Ces accords sectoriels permettraient, selon Philippe Quirion, économiste et chercheur au CIRED (Centre international de recherche sur l'environnement et le développement), de ne pas assujettir les pays du Sud à un marché carbone ou à des taxes qu'ils refusent, au nom du principe de responsabilités communes mais différenciées de la Convention climat de Rio (1992). Ils auraient un effet direct sur les émissions des grandes centrales électriques qui bénéficieraient de technologies efficientes, sans contraindre directement les pays du Sud à réduire leurs émissions, ce qu'ils refusent formellement au nom de la dette écologique des pays du Nord. Alors, puisque les marchandises circulent selon les règles du libre-échange, les hommes exilés de leur terre par la dévastation des cyclones, la montée des océans ou l'avancée du désert pourront-ils, eux aussi, se voir reconnaître un droit à la mobilité ? C'est la question envisagée par Bettina Laville, membre de la Commission sur le Grand Emprunt, à qui le gouvernement a commandé un rapport sur le statut juridique des réfugiés climatiques. Cette avocate pose la question de la nationalité des personnes dont le territoire a disparu. Celles-ci seront un milliard en 2050, dans le scénario le plus pessimiste, qui, selon le PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) met en cause la sécurité mondiale. De fait, le Conseil de sécurité de l'ONU a ouvert le dossier en 2007, alors qu'il s'occupe traditionnellement de conflits avérés. Aucune enceinte existante n'est appropriée, et, selon Mme Laville, ''ces réfugiés sont le non objet de Copenhague''. Il reste donc à créer un statut d'éco-réfugié, aussi pertinent désormais que celui de réfugié politique.


29/10/2014
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LES CRITIQUES A LA MONDIALISATION

Les critiques adressées à la mondialisation dans ses relations ave l’environnement se résument, lorsqu’on les synthétise, à deux assertions principales :

°- Premièrement, la mondialisation «aurait pour effet de donner un avantage compétitif aux pays les moins rigoureux en matière d’environnement, ce qui aurait pour effet de conduire, soit à des délocalisations d’entreprises industrielles, soit à un recul des normes environnementales dans les pays développés».

°- Deuxièmement, «l’ouverture économique, en stimulant la croissance, conduirait à une aggravation insoutenable des émissions de polluants et des pressions sur le milieu naturel».

Mais la mondialisation exerce à la fois des effets positifs et négatifs sur l’environnement, et c’est son effet net qu’il convient d’essayer de dégager. Certains suggèrent même que l’application de normes environnementales dans les pays développés transformerait les pays en développement en lieux d’accueil des activités polluantes. Les pays en développement deviendraient ainsi, selon ce modèle, des «havres de pollution». Les politiques environnementales nationales perdraient de leur portée, du fait des délocalisations d’activité. L’effet du libre échange sur la pollution serait géographiquement différencié : les émissions polluantes se réduiraient au Nord, mais augmenteraient au Sud. L’effet global serait cependant négatif pour l’environnement, du fait de l’abandon des technologies propres, et de l’augmentation de la demande pour les produits à bas coûts fabriqués dans les pays du Sud.

Du point de vue des Etats, et des mesures qu’ils sont susceptibles de mettre en œuvre pour attirer des investissements étrangers, «le recul des normes environnementales n’est certainement pas l’instrument le plus pratique et le plus efficace à mobiliser. Des mesures classiques de subventions ou d’allégements d’impôts sont de nature à envoyer un signal beaucoup plus lisible aux investisseurs étrangers, tout en suscitant moins de réticences chez les consommateurs résidant dans les pays développés».

Au niveau étatique, l’ouverture internationale peut également avoir pour effet d’inciter les gouvernements à relever leurs normes environnementales pour avoir accès aux marchés des pays développés. C’est le cas du Japon par exemple, qui s’est aligné sur les standards environnementaux développés aux Etats-Unis pour l’industrie automobile dans les années 1970, pour préserver son accès à ce marché.

Par ailleurs, les consommateurs sont de plus en plus «sensibles aux conditions de fabrication des produits qu’ils achètent, que ce soit sur le plan social ou environnemental. Ils exercent ainsi une pression informelle sur les entreprises, qui peut dissuader celles-ci de tirer parti des différences de normes environnementales. Les médias et les ONG jouent bien sûr un rôle essentiel pour faire parvenir l’information aux citoyens». Mais une chose est sûre, estime l’auteur : c’est que la mobilité des entreprises s’est certes accrue sous l’effet de la mondialisation, mais les écarts de normes environnementales ne semblent pas jouer un rôle décisif dans les choix de localisation des sites de production. «Ce constat n’implique cependant pas qu’il en aille forcément toujours de même : au-delà d’un certain seuil, les surcoût occasionnés par les normes environnementales pourraient devenir suffisants pour motiver des délocalisations massives».

En même temps, «l’expérience des pays développés a montré que l’enrichissement des populations s’est accompagné de la demande d’un environnement plus sain, ce qui a conduit à un renforcement des normes et à une amélioration de la qualité de l’environnement dans certains domaines (cas de la pollution de l’air dans les villes, notamment)». Ce constat a conduit à formuler l’hypothèse suivante : «la croissance serait nocive pour l’environnement dans les premiers stades du développement, puis, au-delà d’un certain seuil de revenu par habitant, la croissance entraînerait une amélioration de la qualité de l’environnement. La relation entre croissance et dégradation de l’environnement aurait dès lors la forme d’un U inversé : dans un premier temps, l’augmentation de la production dégraderait l’environnement, puis, au-delà d’un point d’inflexion, la croissance réduirait les dégradations environnementales».

Par ailleurs, l’existence d’institutions démocratiques offre, selon l’auteur, la garantie que les gouvernants suivront les préférences exprimées par les citoyens. Dans les régimes autoritaires, «les gouvernements, n’étant pas comptables de leurs actes, risquent en revanche de ne pas conduire les politiques environnementales nécessaires. De graves dégradations écologiques se sont ainsi produites dans les pays de l’ancien bloc de l’Est».

Néanmoins le bilan de la mondialisation en matière d’environnement dépend, beaucoup «de la mise en œuvre de bonnes politiques environnementales, au niveau national, pour les dégradations localisées, et au niveau multilatéral, pour les problèmes environnementaux globaux. Le manque d’action concertée donne prise aux craintes de délocalisations industrielles, et décourage les initiatives nationales. C’est pourquoi l’amélioration de la gouvernance mondiale environnementale est un enjeu central pour le siècle qui s’ouvre».


29/10/2014
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DEGRADATION DE L?ENVIRONNEMENT

                        Nous épinglons certains effets de la mondialisation sur l'environnement qui nous paraissent significatifs et représentatifs. La croissance mondiale des échanges repose sur une exploitation intensive des ressources naturelles et sur des modes de production et de transports polluants. Cependant la mondialisation permet aussi la croissance et le développement de nouveaux marchés : c'est le cas du commerce équitable. La déforestation - Depuis 1950, près de la moitié des forêts tropicales a été détruite. - Aujourd'hui entre 75 000 et 200 000 mètres carrés de forêts sont détruits. Il ne faut en effet pas oublier que le bois est une matière première pour l'industrie. - La déforestation apparaît donc comme une solution pour gagner des espaces et produire plus et pour permettre le développement de certains pays. L’épuisement de l’eau et sa pollution a. L'épuisement de l'eau - Le XXème siècle a été marqué par une explosion de la consommation d'eau due à une forte croissance de la population, à une augmentation du niveau de vie et à une forte production agricole. - L'eau douce se présente sous deux formes: Les aquifères souterrains (bassin, nappes phréatiques) ainsi que les lacs, rivières et fleuves. - La surexploitation qui doit répondre aux besoins toujours croissants des industries, de l'agriculture et des particuliers est la ponction très importante et mal contrôlée dans les nappes phréatiques qui ne se renouvellent pas à l'échelle du temps humain. b. La pollution de l'eau - Les usages domestiques et industriels conduisent à la pollution bactériologique de l'eau : ~ Les industries rejettent des eaux chargées en métaux et produits chimiques. ~ L'agriculture charge les eaux en nitrate du fait du rejet d'engrais. Ainsi, la pollution des eaux est due à la recherche de la productivité dans l'agriculture et dans l'industrie. L'épuisement des ressources halieutiques - Depuis quelques années, on assiste à une recrudescence des espèces maritimes en voie de disparition. La surpêche, les outils utilisés et la pollution des mers et des océans sont en grande partie responsables de cet épuisement halieutique. - La surexploitation des ressources halieutiques a conduit la proportion des espèces en dangers à passer d'environ 10% dans les années 70 à 24% aujourd'hui. Les ¾ des ressources halieutiques mondiales sont actuellement capturés à leur taux maximum au delà des niveaux durables. Lourde de conséquences pour l'environnement, la surexploitation l'est aussi pour l'économie La gestion de déchets Il faut dire ici que la surproduction entraine aussi la sur pollution de l’environnement à cause de manque de gestion de déchets des productions industrielles. Ces déchets détruisent l’environnement. Nous citerons en terme illustratif la gestion de sachets dans les pays africains. Effets sur la santé humaine Les dégradations de l'environnement ont des effets importants, sur la santé humaine et la qualité de vie des populations30,79,80, comme en attestent les études sur le sujet et les différents organismes chargés d'étudier la relation entre la santé et l'environnement. La qualité de l'environnement notamment dans les régions fortement peuplées est devenue un véritable problème de Le lien entre santé et environnement a pris toute son importance depuis le sommet de la terre de RIO en 1992; la protection de l'environnement est alors apparue comme une étape incontournable des politiques de santé publique mondiales. Ce lien est généralement désigné par le terme santé-environnement83, et il est étudié par la médecine environnementale et le domaine des risques sanitaires. Les domaines de l'environnement pour lesquels la pollution peut avoir les conséquences les plus néfastes sur les populations sont l'eau et l'air, ressources indispensables à la vie. La pollution des sols peut aussi générer, à plus long terme, des problématiques sanitaires. L'eau et l'air peuvent être vecteurs de produits toxiques, CMR, non-biodégradables, allergisants ou eutrophisants mais aussi de virus, bactéries et autres agents pathogènes ayant des effets pathologiques directs, à court, moyen ou long terme, sur les organismes vivants


29/10/2014
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LA MONDIALISATION ET L?ECOLOGIE

          La mondialisation telle qu’elle existe aujourd’hui a des effets écologiques et sociaux très négatifs. Les changements climatiques en sont une manifestation, mais aussi l’accroissement de la pauvreté et l’accroissement des distances économiques et sociales entre groupes humains. C’est la logique du système capitaliste qui est en jeu et par conséquent c’est cette dernière qu’il faut délégitimer. En effet, «l’existence de problèmes environnementaux globaux, comme le réchauffement climatique ou la disparition de la couche d’ozone, problèmes qu’aucun Etat ne peut prétendre résoudre par une action isolée, met en évidence la nécessité de l’action multilatérale. La mondialisation des échanges favorise l’industrialisation et le développement économique de certaines régions, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’état de l’environnement dans les zones concernées. En même temps, la mondialisation érode, par certains aspects, la souveraineté des Etats, et risque de réduire leur capacité à réglementer des activités économiques dans un sens protecteur de l’environnement». Le phénomène de mondialisation comporte, dans cette étude deux dimensions. La mondialisation désigne d’abord un «processus de développement des échanges et de montée des interdépendances. La mondialisation de l’économie se traduit par la croissance des flux commerciaux, des flux d’investissement et des flux financiers. Les firmes multinationales (FMN) jouent une part active dans ces évolutions : un tiers du commerce mondial est un commerce intra-firmes. Ce sont aussi ces entreprises qui déterminent, pour une large part, la localisation des principaux sites de production». La seconde dimension de la mondialisation réside dans l’émergence de problèmes globaux. «L’émergence de problèmes globaux résulte elle-même de la prise de conscience de l’existence de biens publics mondiaux. Le climat et la couche d’ozone sont les deux biens publics mondiaux les plus fréquemment cités, même si cette notion est aujourd’hui élargie à d’autres biens, tels les fonds marins, les forêts humides, ou la biodiversité. Ces biens profitent à tous, et leur préservation requiert une coopération internationale poussée». La montée des interdépendances s’est accompagnée de l’apparition, ou de la prise de conscience de l’existence, de problèmes globaux, notamment liés à l’environnement. Par exemple, «la consommation excessive de gaz chlorofluorocarbones (CFC) a dégradé la couche d’ozone, qui protège le globe du rayonnement ultraviolet. Aucun pays ne peut se prémunir des conséquences sanitaires de ce phénomène par une action unilatérale, ni ne peut prétendre résoudre le problème par une action isolée. En termes économiques, la couche d’ozone s’analyse comme un bien public, qui, en raison de sa dimension, peut être qualifié de mondial. Le climat est un autre bien public mondial environnemental». La mondialisation multiplie les problèmes et les intérêts communs à des ensembles de pays, voire à toutes les populations de la planète, qu’il s’agisse d’environnement, de santé, de stabilité financière, ou d’accès au savoir. Alors que la libéralisation des échanges a été inspirée par la perception des avantages retirés du fonctionnement libre des marchés, la promotion de la notion de bien public plaide pour un retour de l’action publique, à une échelle nouvelle. Pour s’en tenir aux principaux problèmes globaux, on peut citer : «le changement climatique, la dégradation de la couche d’ozone, la diminution des ressources naturelles, et notamment de la biodiversité, les grands trafics, les risques de contamination sanitaire et de diffusion des épidémies, l’instabilité financière, ou encore la prolifération nucléaire». Ces problèmes, ont en commun de poser de manière récurrente des problèmes d’action collective. Une association écologiste comme Greenpeace appelle de ses vœux l’élaboration d’un «droit international de l’environnement» pour faire contrepoids à la mondialisation économique et financière, mais la multiplication des conventions n’est cependant pas, en soi, un gage de progrès, dans la mesure où la question de l’effectivité des traités est souvent posée


29/10/2014
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MONDIALISATION ET ECOLOGIE

Disons tout simplement que la mondialisation est devenue, depuis une quinzaine d’années, un des thèmes centraux du débat politique, économique et social. Parler de mondialisation, certains soulignent les aspects positifs, c’est-à-dire l’accroissement des contacts entre les continents et les pays, les progrès remarquables de l’internet et des communications, les échanges de toute sorte et notamment sur le plan culturel. Personne ne met en doute de tels aspects de la mondialisation, mais ils doivent être situés dans un ensemble, qui permet de constater que les bienfaits de la mondialisation sont réservés à une minorité. C’est ainsi qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation comme un fait sur le plan économique, politique et culturel, l’extension mondiale de la logique économique du capitalisme.

 Plusieurs études ont déjà été consacrées à ce sujet, mais «peu se sont intéressés à la question spécifique des liens entre mondialisation et environnement», alors que ces deux termes recouvrent, à n’en pas douter, deux enjeux majeurs du siècle qui s’ouvre.


29/10/2014
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